dimanche 26 mai 2013

Née pour vivre et revivre.

Je n'ai pas déménagée dans un coin de nature pour perdre ma vie à la gagner. J'ai dorénavant envie de profiter de la solitude pour m'attarder aux petites choses essentielles de la vie. J'ai donc décidé de faire connaissance avec les locataires du domaine...


Notre amie la chèvre, coqs & poules...



Il semblerait que je ne sois pas la seule à faire leur connaissance...

samedi 25 mai 2013

L'Épuration chez soi

Je lis présentement un livre abordant un mode de vie dans toute sa simplicité, non pas la simplicité volontaire, mais plutôt un style de vie simple et élégant. Ce dernier traite des mille et un objets qui nous rendent esclaves, s'accumulant dans notre demeure, formant ainsi ce que j'appelle un désordre par accumulation. Lorsque nous entrons dans un lieux où une foule de petits objets sont présents, ne vous sentez-vous pas étouffé, de manière consciente ou inconsciente? Soyons honnêtes, certaines demeures nous rappellent la caverne d’Ali-baba ou un marché aux puces!

L'auteure développe donc le fait bénéfique qui est celui de ne s'entourer uniquement d'objets très utiles et que nous adorons. Le principe est celui de se débarrasser de tout ce que nous ne trouvons pas réellement beau, de tout ce qui dépérit tranquillement et de ce qui est mort dans votre demeure. J'ai donc jeté une petite plante tropicale que je m'acharnais à garder en vie après de longs mois. Ensuite, j'ai fait le ménage de mon frigidaire et jeté tous les restants que je savais déjà perdus et non appétissants. Dans le livre, on fait mention du peuple Japonais, car l'auteure y a adopté leur pays. Ces derniers ont mis en branle depuis longtemps des habitudes de minimaliste. Leur vie est plus simple, enrichissante, fonctionnelle, satisfaisante et j'en passe, simplement car ils se sont libérés des objets et gadgets superflus. Avouons-le, le peuple japonais est avancé (de manière générale) par rapport à nous et par rapport à la majorité des pays..!

Plus nous faisons de l'espace pour ce qui est vraiment utile en terme d'objet, plus nous laissons place à d'autres éléments qui se manifesteront tel que - la créativité, l'inspiration, la prise de conscience. J'ai donc rempli une boîte complète d'objets que j'aimais bien, mais que je n'adorais pas, et qui n'avaient pas de place déterminée réelle dans mon chez-moi, ni de côté réellement pratique. Je me suis hâtée à aller à l'hôtel de ville et avant même que je dépose ces biens qui n'étaient plus miens, une employée a jeté un coup d’œil à ces objets. Je lui ai proposé de les prendre si elle le désirait. Elle fut bien heureuse et pour ma part,  ultra heureuse de commencer mon processus minimaliste. 

J'ai eu par la suite, des idées nouvelles de disposition des meubles, et l'espace salon est maintenant épuré, accueillant et reposant, sans tous ces tas d'objets qui puisaient une énergie en moi. Il s'agit en fait du principe du ''moins pour plus''. Très zen, purifiant et efficace. Pourquoi se rendre esclave de la mode ou acheter des vêtements griffés uniquement pour le style? On suggère plutôt de se procurer ce qui sera basique et extrêmement utile à long terme. Douillet et très confortable s'il s'agit d'un meuble ou autre. Économiser que pour l'essentiel, que pour la qualité, afin de vivre dans la satisfaction et dans un environnement épuré. J'adore le concept et continuerai de le mettre en pratique. Je me sens toujours plus légère à l'abandon d'un vieil objet électronique qui ne marche plus, ou d'un bibelot qui ne fait que ramasser la poussière.

Je vous recommande L'Art de la Simplicité, par Dominique Loreau. ''Simplifier sa vie, c'est l'enrichir. Notre société de consommation vous dit le contraire? Ne la croyez plus.''

mercredi 22 mai 2013

L'harmonie-Cas: L'harmonie des accords.

Il semblerait que cela fasse une certain temps que je n'ais pas visualisé ce mot, et une vie que je ne l'ai pas écrit. Je ne me souvenais visiblement plus comment il s'habillait celui-là. Donc, j'ai songé au mot harmonie. Puis, je me suis souvenu: Harmonica. Cet instrument qui nous réconforte lorsqu'on l'entend, après avoir tant attendu son son.

Cet instrument qui nous rappelle plus ou moins une époque que nous avons vécu, tel un souvenir qui nous appartient ''plus ou moins''. Il nous rappelle nos ancêtres et ce qu'ils ont vécu. Pour ensuite développer les forces que nous possédons aujourd'hui grâce à eux. L'Harmonica nous rappelle certainement une ou deux soirées à la Boîte à Chansonniers, entre deux santés.

L'Harmonica - Instrument magique (n.c. & adj.). En plus d'être fortement entraînante et sans faire preuve de trop de rythme, sa mélodie nous rappelle ce qu'est la fraîcheur d'une partie de pêche en mer glacée. L'harmonica, puissant outil de rassemblement. Soit digne de ton nom, Harmonie-Cas.

Sur ce, je vous laisse avec un bon vieux succès de Neil Young, Heart of Gold.

lundi 13 mai 2013

Irish VS Redneck

Nous sommes le 13 mai, suite à une nuit en formation à mon travail, je fus deux constatations déplorables en terminant mon chiffre. La première, qui est à la fois farfelue et classée ''à court terme''  est la suivante: croyez-le ou non, habiter dans le nord implique un climat nordique...Et bien la neige tombait du ciel ce matin ; non-fondante, elle virevoltait avec le vent dans toutes les directions, comme si elle savait elle-même qu'elle n'avait pas lieu d'être en ce demi mois de mai. À mon arrivée à la maison: tout le balcon était blanc- et il l'est encore...!

La seconde constatation est celle qui m'agace toujours un peu plus chaque fois que je me promène dans mon petit coin de nature, sur la route. Comme je n'étais pas à mon meilleur ce matin et moyennement fatiguée de ma première nuit au travail, je me réconforta à l'idée de ne pas croiser de fou au volant cette fois, puisque nous sommes le jour, et en plus, un lundi matin. Détrompez-vous. À ma grande méconnaissance de la chose, je croisa plus d'un redneck sur la route. Vous savez ces rednecks qui se promènent avec leur gros pick-up, avec les phares installés au dessus de leur cabine..? Le titre de ce texte est : Irish VS redneck -  et en cherchant sur Google Images, sous le mot redneck, il m'apparut Irlandais, alors j'ai laissé tomber, puisque ça aurait été de me traiter moi-même de redneck... Alors j'ai pensé me dénicher un autocollant afin de les intimider moi aussi, car à part un autre redneck, qui a suffisamment le sang chaud pour se comporter tel un redneck au moment de régler ses comptes? Ceux qui ont le sang vert, bien sur! Ma prochaine création ou commande sera un collant, avec écrit dessus: Slow down if your a fucking redneck, keep your distance from my back - IM AN IRISH, THANKS.

samedi 11 mai 2013

5 à 7 rural

Petit moment de solitude version ''happy hour'' en compagnie de l'eau et des arbres.
On est certain de pouvoir placer un mot, sans être accaparée par quiconque.
En fait, il n'y a que la beauté de la nature qui me coupe. Le souffle, bien entendu. 


 
 
 
Me, myself and my Miller
 
 

vendredi 10 mai 2013

Du rat au chevreuil...

Le seul animal ''sauvage'' que je croisais en entrant de mon travail lorsque j'habitais Québec était le rat. Que ce soit sur le trottoir ou en déambulant dans la rue, j'en apercevais quelques uns ici et là, au soleil couché, dans les coins où j'habitais ces dernières années -hormis Saint-Augustin-des-Morts dans Portneuf.

Que vois-je, maintenant que j'habite dans les Laurentides -en sortant de mon travail  (qui est un centre hospitalier en hautes montagnes) : un fier chevreuil, sortant du boisé, à quelques mètres de la sortie des urgences. Me regardant, mine de rien, il fit son ''gentleman'' et me laissa la priorité au passage. Wow!
C'est tout de même bien cool de passer du rat d'égouts au chevreuil...!

mardi 7 mai 2013

J'habite maintenant dans l'bois.

Jadis, j’étais une fille de ville. Comment dire, l’énergie que celle-ci me procurait était croissante, tel une sorte d’effervescence qui ne cessait à l’aller et  venue de ma personne dans les rues  de la ville. Vous savez, ce genre de symbiose avec le café à 2,75$ que tu prends le temps de siroter tel une boisson sainte à deux pas de ta sonnette d’appart. La ville sous tous ses klaxons, avec ces gens  bizarres qu’on croise souvent mais à qui on ne parle jamais. On aime bien s’imaginer, qu’il est le cassier de la caisse pop, ou le préposé aux pointes de pizza d’à côté.

Puis on avance dans la vingtaine et on se rend compte, qu’au fond, on redevient nostalgique de notre enfance, où on attendait que les petits oiseaux au levé et peut-être, pour compléter l’ambiance,  avec une odeur de gazon tondu d’la veille au nez. On s’rend compte, qu’au fond, c’était peut-être et probablement, juste un trip, la ville. Bon, ok, un trip qui a duré une douzaine d’années, mais quand même un trip.

On entend souvent parler de la crise de la quarantaine, certes. Mais la crise de la trentaine, elle, en avez-vous déjà entendu parler? Elle se manifeste chez certaine personne, parfois à la fin vingtaine (jusqu’à la mi trentaine, imaginez). Bon, j’ignore s’il s’agit de cas scientifiques prouvés en labo, mais je l’ai personnellement observé dans mon entourage : besoin de changement, élan de confiance, but qui est tout à coup très clair et moyens concrets que tu prendras pour obtenir tout ce dont tu rêves depuis toujours…Ou depuis quelques matins!..

Après le trip de ville, de bars, de soirées arrosées que tu ne saurais énumérer, tout est maintenant clair. La direction sera,  à partir de maintenant, tout autre. Fini le transport en commun, la tournée des grands ducs, les «cover charges», les oreilles qui bourdonnent à côté des caisses de son, les rencontres par rapport et les jasettes nocturnes dans un resto ouvert 24h à 4h du matin. Attention, je ne méprise pas ceux et celles qui ont ce style de vie, puisque j’ai adoré ce dernier, à certaines époques, plus que tout autre style de vie.

J’opte asteure pour le chant du coq plutôt que la sirène de police au réveil. Ok, certains gens doutent de mon choix qui est celui de vivre dans l’bois et prétendent que je me lacerai rapidement de ce style de vie : ils ne comprennent quedal…Aie, (!!) j’ai tu l’droit d’vieillir un peu moi aussi!

Oui, j’préfère asteure les cafés bio où ça sent les épices, avec des toiles fuckées au mur, où ils servent d’la bière québécoise à cinq piastres la pinte, plutôt que les lounges ultra branchés électro où les variétés de cosmopolitains se résument à des noms de villes américaines et qu’ après 3 gorgées, ça t’a coûté vingt piastres (incluant le cover charge et l’extra olive à 2$), et ce, tout en humant les odeurs de parfum à la mode des gens de la place qui se croient à la mode. Bon, ok, c’est peut-être moi qui es out, mais je préfère sauter ce détail urbain.

J’suis pas rendu une «grano» finie pour autant : j’me nourris encore avec des produits animaliers, j’bois encore de la liqueur en mangeant du pop-corn et il m’arrive aussi de manger du pain blanc. En plus, j’suis plus obligé de courir les jardins communautaires pour me faire pousser des tomates! Et que dire du fait que j’remplace l’odeur des égouts par celle des nombreux épinettes.

Bon, ok, les camions à vidanges passent pas souvent dans l’coin, mais c’pas grave, on a trois grosses poubelles au lieu d’une. J’m’ennuyais des vraies friperies, où tu vas payer trois piastres pour un jeans à peine usé, pas vingt-cinq!! (surtout dans une boutique qui ''s’alimente'' au Village des Valeurs)!  Et non, j’suis pas le genre de fille qui a juste des pulls de laine dans son garde-robe.  J’en ai à peine deux. Ou trois.  Je n’ai pas quitté la ville pour la banlieue, ni la campagne. Je l’ai quitté pour vivre dans l’bois et je l’assume! Là où il n’y a que vous et  que la plupart de vos lointains voisins sont présent s une dizaine de fois par année, à leur chalet.  Là où l’eau du robinet  ne goûte pas l’eau d’la piscine.  Vous me direz que tous les gens du village à part celui du dernier rang savent que j’viens d’Québec, pi que j’en avais marre de la ville, et que c’est pour ça qu’suis rendue ici? Ouin, mais eux autres, au moins, ils n’arrêtent pas de me répéter : « tu vas voir, tu vas aimer ça icitte! »

Le pire dans toute cette histoire de coin perdu, c’est que ces  joviaux habitants ne me connaissent même pas,  mais ils ont tellement raison!...
*Ci-haut à gauche, une photo que j'ai prise de notre Bernache sauvage apprivoisée, la ''mascotte'' de la place, affectueusement appelée Saturnin. Elle a fait du domaine sa demeure permanente, et même lorsqu'une volée de bernaches se posent sur le lac, elle se joint à eux une quinzaine de minutes et revient en ses lieux après avoir passé un peu de temps avec les siens sur l'eau. Ses meilleurs amis sur la fermette sont la petite chèvre blanche et le ''terrible'' mouflon (on l'appelle non affectueusement - Ze Bouc!).

jeudi 2 mai 2013

R.I.P. Maya

Le 20 avril dernier, j'ai dû terminer la vie de ma loyale chatte adorée, Maya.
Elle était mon dæmon*, rien de moins.
Elle sentait mes émotions, ma joie, ma tristesse, mes inquiétudes. Elle était mon petit être réconfortant.

Maya était une petite chatte sympathisant avec mes changements d'humeur, comme si elle absorbait mes mauvaises énergies, en me donnant ainsi une occasion de me sentir mieux, après quelques instants passés en sa présence.

Après une décennie à mes côtés, je te dis repose en Paix Maya, a.k.a. Bourrue (p'tit nom que lui donnait Fredo), a.k.a. Ciboulette (p'tit nom que je lui donnais, car elle me faisait penser au chat dans Félix & Ciboulette), a.k.a. Boulette (p'tit nom que lui donnait mon ami Jako).

*Selon Wiki: Un dæmon (prononcer comme le mot français « démon ») est une créature de la trilogie À la croisée des mondes de Philip Pullman.
Dans cette série, chaque humain possède un dæmon, un être de forme animale, qui fait partie d'elle. Le dæmon serait donc en quelque sorte la manifestation physique de l'âme d'un humain. Beaucoup de caractéristiques des dæmons concordent avec certains concepts de psychologie ou d'autres cultures.