Il y a déjà quelques semaines, j'ai décidé de dire bye bye facebook. Bon, peut-être que dans quelques mois je déciderai de réactiver mon compte, ce dernier relié à un réseau social dans lequel j'avais développé plusieurs liens depuis 2007. Mais honnêtement, ceci me surprendrait. Pour l'instant, je me sens libérée et le mot est plus qu'adéquat! Pour plusieurs petites raisons, je dirais. Ce qui me lassait, c'est lire tous les jours les statuts de plusieurs gens indifférents à ce qui se passe dans la vie d'autrui, focussés à fond sur leur petite vie, cherchant à tout prix le plus d'attention possible, tout en se faisant un plaisir ''d'espionner'' la vie des autres, sans même prendre des nouvelles. Je trouve désolant de constater à quel point les gens en font une dépendance quotidienne. Oui au divertissement, mais non à la perte évidente de temps!..
Nous en sommes vraiment rendus là dans l'évolution de nos relations interpersonnelles? Ce réseau incite à la paresse et amoindri, du moins suite à mon expérience, la richesse des relations amicales. Les gens ne se ''donnent'' pas la peine d'écrire des lettres, ou bien des emails personnels, mais simplement d'aller ''yeuter'' la vie des autres en laissant rarement leurs ''traces''...
Les gens repèrent les inconnus, compétiteurs, employés, etc. grâce à ce réseau afin d'obtenir des informations à l'insu de la personne concernée. C'est de la triche, vous ne trouvez pas? Sans doute la drogue parfaite et le paradis virtuel pour les gens trop curieux, les grands mémères, les hypocrites et la catégorie des masochistes qui envient un peu trop le bonheur des autres.
Ceci dit, je ne parlerai pas de la publicité, qui prend déjà une place trop grande dans le monde capitaliste dans lequel nous vivons, mais en plus, qui est de plus en plus présente sur le réseau FB. Désolant mais vrai. Impossible d'avoir la paix, ne serait-ce que lorsque nous voulons nous offrir quelques minutes de divertissement... Le but est de prendre des nouvelles de nos amis, mais c'est la pub qui finit par attirer notre attention, inconsciemment.
Ayant un esprit un brin rebel, je me sens plus libre et détachée (soulagement) du reste de la population, ou pour ne pas dire, du troupeau. Je n'ai plus de FB et je me porte mieux depuis cette libération évidente.