lundi 9 novembre 2009

NaTuRe LoVeR

Je l'admets, je suis une amoureuse folle de la nature. Je ne vis qu'à moitié dans cette jungle urbaine, assoiffée de cours d'eau, de ruisseaux, de végétation et un jour je me promets une mer berçant mon esprit tout en jouissant du vent sur mes joues. Les grains de sable caressant finement chacun de mes orteils, les vagues pénètrant dans ma tête pour emporter mes tourments et grandement y amener la paix. Que les papillons m'émerveillent par leurs ailes parfaitement dessinées, nuancées d'éclats emportant dans leur vol la liberté enfin retrouvée de leur libération chrysalidienne. Que la beauté des arbres m'ensorcelle tel un être puissant, sagement enracinés depuis des décennies, en éternelle symbiose avec nos amis les animaux, qui pour leur part, me procurent une forme de sécurité irrévocablement instinctive. Là où les humains se font rares, où la plénitude est au rendez-vous, le cours de la vie évolue naturellement, simplement. Aucunement besoin de plus que le soleil et l'eau pour savourer la grandeur de ce qui est en totalité, vertueusement célestre.