mardi 29 novembre 2011

Dans mes rêves épiques

Je ne suis pas née à la bonne époque, définitivement. Celle les hommes se bataient pour avoir un brin d'honneur. Celle les hommes affrontaient leurs peurs sans crainte, à mains nues, sans penser à leur survie, mais à leur combat . Celle  les hommes savaient être aussi sensibles que forts. L'époque des divins. Celle  les humains admiraient les dieux pour leur sagesse et leur force indéniable. Maintenant c'est chose du passé.

Il n'y a maintenant, à notre époque que peu d'obstacles pour qu'un contexte soit défini en défis. Mais qu'en est-il de la grâce de l'homme, de son honneur? Regresserions-nous. Une pilule pour se muscler tous les muscles du corps ; mais la paresse n'est que grandissante. La fierté de l'homme est perdue, très loin, dans un monde que ceux-ci s'empressent de qualifier d'idéaliste. Si notre instinct animal ne l'emportait pas sur notre intelligence, notre gloire nous apercevrions, à l'horizon.

Certes doutons-nous des dieux, mais qu'ils aient jamais existés ou non,  ils doivent être fort loin prêts à nous appuyer, en nous obsevant d'un air désespéré, dans nos tueries quotidiennes. Je me plais à fantasmer de Zeus qui rit de notre espèce. J'espère qu'il vend de la bière au ciel pour ces dieux, car en tant que chômeurs désemparés, ils doivent être athés en ce qui à trait à l'intégrité divine des humains. Mais surtout, leur manque d'amour en leur propre espèce.