mercredi 12 mars 2008

Un éveil blanc

Le printemps connaîtra un éveil blanc, il n'a pas de doute là dessus. Les quelques degrés au dessus de zéro et les infimes percées de soleil font présentement chanter les oiseaux. Ceux qui n'ont pas perris, gelés dans la spectaculaire tempête du weekend passé du moins! C'est sans doute ces détails qui ont aujourd'hui éveillé mon inspiration et qui feront en sorte que ma page ne sera pas aussi blanche que le paysage. Je ne m'étendrai pas sur ce chaud sujet qui est le réchauffement de cette pauvre planète. Mais plutôt sur le réchauffement de ceux qui l'exploitent à lui en donner des sueurs. Le ''réchauffement'' des ses habitants.

Si la température ne nous permet pas de réchauffer nos corps, réchauffons donc nos esprits à l'idée de ce qui nous attend d'ici à peine quelques mois. Plus d'une raison fera rire les oiseaux et chanter les abeilles!..


Siroter une bière froide couché dans un hamac pendant que les burgers grillent sur le BBQ

S'étendre sur les plaines, faire voler un cerf-volant, patauger dans l'eau

Faire la fête sur le Louis-Jolliet, danser au rythme de la musique du festival d'été

Se faire hypnotiser par les flammes d'un feu de camp en pleine forêt et en bonne compagnie...


Je me suis emplement ''réchauffé''... la suite sous peu!

Bon dégel à vous.



lundi 10 mars 2008

Pardonne-nous nos offenses

Cette limite qui sépare l'acceptable de l'inacceptable, ce qui fait en sorte que le pardon sera de la partie ou pas, est-elle descriptible et mesurable? Des chiffres et situations ne sont parfois pas suffisants pour expliquer ce qui nous pousse à prendre la décision de ne plus pardonner à certaines personnes.

La tristesse, la colère, la déception et les années...Ces élément sont-ils suffisants pour prendre conscience de notre dureté face au refus du pardon? Simplement le seul fait d'avoir le doute face au regret de la personne concernée suffit-il? Mieux encore, si c'était à refaire, aurait-il un réel revirement de situation ou simplement la même scène qui se produirait...?...
La cruauté côtoie l'excès. Elle accède au mal le plus souvent possible. Elle excelle dans le domaine des armes. Les armes qui tuent lentement et qui s'attaquent principalement à la confiance. Celle-ci est alors atteinte à deux niveaux: la confiance envers la personne usant de cette cruauté et la confiance que la victime accorde à sa propre personne.

Une chose est certaine, accordons-nous le droit de respecter notre propre personne en refusant de pardonner à ceux et celles qui ne le mériteraient aucunement et ce, à peine dans une autre vie.

Connaître ses limites face au pardon et les appliquer, c'est refuser de s'endurcir davantage derrière une armure qui nous étouffe, nous empêchant ainsi de mettre un pas devant l'autre.