vendredi 22 novembre 2013

Une promenade automnale à la ferme

Dans le but d'écrire un article sur le ski-joering, je me suis aventuré, en octobre, loin de mes montagnes: à Laval. Je m'attendais à découvrir une ''ferme en ville'', mais fut agréablement surprise de visiter un complexe campagnard et fort chaleureux. La ferme l'Auteuilloise.

  
Domaine équestre où les chevaux sont rois.


La bête la plus majestueuse que j'ais vu: une imposante jument et sa crinière blonde. 
Debout, ma tête était plus basse que sa bouche!...(je mesure 5pi6) 


Le propriétaire favorise le calme de ses chevaux: en journée, une musique classique joue dans les boxes et a un réel effet bénéfique sur ceux-ci.

En m'aventurant un peu plus loin, je fais connaissance avec quelques sympathiques alpaguas.


En continuant ma route, j'aperçois une troupe de cerfs rouges, curieux, m'observant de leur enclot.


Des oies s'apprêtent à aller rejoindre les canards pataugeant dans l'étang.


L'amour des animaux est omniprésent à la ferme. De plus, tous les animaux y vivant sont stérilisés; ânes, poneys, chats, chèvres, chiens, cochons, chevaux, ...

samedi 19 octobre 2013

Au-delà des cités

En général, les gens pensent qu'il y a plus de vie, plus d'effervescence en ville. J'ai constaté depuis que j'habite en terre Laurentienne, que la vie est présente plus que jamais, ici, en nature. En l'absence de surpopulation humaines, les innombrables arbres sont à eux seuls suffisants pour appuyer ma théorie.

 
Les étendues d'eau profuses sauront vous mettre dans un état de détente ultime et ce, seulement avec le bruit de ruissellement subtilement incorporé aux mélodies d'oiseaux.
 
-Rivière La Diable, majestueuse dans ce décor féérique-
 
 
Si vous vous arrêtez pour un moment de plénitude, vous ressentirez l'énergie que la Nature vous transmet. Concentrez-vous sur sa présence, sa vitalité.
 
Prenez le temps d'observer tous les éléments qui entrent en symbiose avec elle.
 
 
 
Même nos animaux de compagnie profitent de cet environnement, plus satisfaits que jamais! Je crois qu'ils se sentent dans leur élément...
 
 
 
 
 

lundi 22 juillet 2013

Géographie 101

Je commence à comprendre pourquoi les gens du Saguenay s'offusquent lorsqu'on dit: ''Haaa, tu viens du Lac St-Jean''....et vice versa. Lorsqu'on dit de moi que j'ai déménagée à Montréal, lorsqu'au fond, j'ai déménagée au nord de Montréal, dans les Laurentides, ça s'en vient quasi offusquant. J'ai quitté une superbe ville, soit Québec, pour me retrouver en nature, non pas dans la métropole puante, stressante et surpeuplée! J'ai fuit le bruit, les gens, la pollution, le trafic!

Montréal est une île à plus d'une heure de chez moi. Pour moi, maintenant que je jouis d'une certaine plénitude, entourée d'eau tout en respirant l'air frais des montagnes, il s'agit d'un supplice, d'un effort considérable lorsque je me rends sur l'île en question. Je ne cherche pas à insulter les gens qui y habitent, nous avons des goûts, priorités et besoins différents, et par chance, la plupart des gens ne cherchent pas à vivre dans le bois, comme moi.

Si vous venez me rendre visite, vous comprendrez que je ne vis pas à Montréal, et qu'il n'a rien qui ressemble à Montréal ici. Même pas la communauté juive qui s'installe pour l'été dans quelques dizaines de chalets non loin d'ici. Alors pour ceux qui continuent à dire que je suis déménagée à Montréal, je vous demande d'observer ces deux photos, et j'espère de tout cœur que vous comprendrez qu'il s'agit pour moi, d'une différence évidente! M'associer à cette ville serait induire totalement les autres, ainsi que votre propre personne en erreur. ''Stéphanie habite dans le bois asteure, loin de l'île aux mille égouts qui refoulent, au nord. Dans les Laurentides, je crois''.

Sous peu, je vais me déplacer à nouveau un peu plus au nord, question de n'entendre que les clafoutis des canards sur l'eau le matin. N'y voir que de l'eau au milieu de hautes montagnes lorsque je regarde dans toutes les fenêtres de la maison. Encore plus de tranquillité. Encore plus la paix. Encore plus parfait.

 
 

dimanche 21 juillet 2013

La bêtise humaine ne prend pas de pause...

Ayant mis de côté quelques points et combats chauds afin de laisser place à la ''zénitude'' lors des derniers mois, j'ai récemment prit ''conscience'' d'un dossier qui m'a toujours tenu à cœur lors de ma reconnexion avec le monde extérieur. Il s'agit du cas des radios poubelles, polluamt les ondes par leur paroles contradictoires à leur cause:  ''Libaarrrrté!'' -Profanent-ils fort. Frustrés, haineux, sans civisme, sexistes, racistes, homophobes, pro-guerre, et totalement à l'inverse de ce qu'ils défendent dans leur populaire slogan: ils n'ont aucune marge d'acceptation des différences, zéro tolérance envers ce et ceux qui ne leur ai pas semblable et un respect quasi inexistant envers les gens qui pensent différemment d'eux. C'est à se demander sérieusement si leur slogan : ''Liberté, je crie ton nom partout'', s'avère en réalité, un pur sarcasme! Quelle malheureuse ironie!

Suite à l'événement qui s'est produit impliquant une personne que j'admire et un ami à moi, Jean-François Jacob, je tiens à lever mon chapeau à ce dernier pour son éternelle détermination, son intégrité évidente, l'ambition marquée de sa personnalité, ainsi que sa brillante ténacité. Inversement au clan des fanatiques de la radio-poub, il ne s'est jamais caché dernière de faux visages, en usant de micros pour nous imposer quotidiennement une diarrhée verbale, -terme que j'utilise à mon tour, puisque je le trouve plus qu'adéquat pour décrire la chose!

En réponse à la présidente de la CNS -Mme Ann Gingras- suite au congédiement abusif de Jean-François: Bravo à l'appui de cette dernière pour sa dénonciation de la bêtise humaine! Le manque flagrant de civisme que font preuve les animateurs de radio-poubelle s'avère être un manque de moralité envers la population québécoise, ainsi qu'une pure honte pour notre patrie.

Devrions-nous pas, en tant qu'individu conscientisé et exemplaire, en tant qu'entreprise sensibilisée aux droits de l'homme, appuyer haut la main un courageux qui sait se tenir la tête haute et qui a assez de guts pour dénoncer hautement les paroles de ces abrutis animant ces radios? J'aurais été fière d'avoir un employé, un collègue qui, sans amener sa vie privée au travail, sait s'occuper intelligemment dans ses temps libres, en prenant à cœur une cause sociale qui s'avère être de plus en plus nécessaire à Québec .

À moins d'être des Bougons de première classe, dites-moi : Qui apprécierait que ses enfants écoutent cette diarrhée verbale, encourageant les mouvements de droite, sans parler de leur pauvreté en matière de jugement? Belle éducation pour nos enfants, ados, ainsi que pour ces personnes que je considère moins forte psychologiquement. Ce n'est pas la majorité des gens qui ont la capacité de se forger d'eux-mêmes une opinion structurée et ce, de manière volontaire. Certaines personnes ont besoin de se faire dire comment penser, comment parler, comment travailler. De l'encadrement dans à peu près toutes les sphères de leur vie. Parfois, ceci ''passe'' discrètement dans la société. Mais elle en est pleine de ces individus influençables et vulnérables. Ils se sentent bien en écoutant ce genre de personne haineuse, avec des propos de mauvais goûts, cachées derrière leur micro...Parfois, je m'imagine ce pauvre gars, qui au fond, sans son petit micro, n'est rien du tout. Mais, grâce à cette radio, il a la chance de pouvoir faire son petit ''power trip'' lui permettant de se sentir quelqu'un...C'est à se demander s'ils n'ont pas étés, à un moment de leur vie, bouc émissaires... Maintenant, se disent-ils, ''c'est mon tour''...Certains s'en sortent mieux que d'autres il faut croire!

Nous sommes tous capables d'être méchants et méprisants vous savez... ;)

Sur ce, je vous laisse sur les airs d'une tune que j'aime bien: ''Je lève mon verre'' (à ceux qui ont su rester debout et fiers, à ceux qui ont su ne pas se taire) - de William Deslauriers.


jeudi 4 juillet 2013

Escapade en Outaouais!

Un coin paisible où il fait aussi bon vivre, non loin de chez moi en montagnes, l'Outaouais.
En passant par Montebello, Papineauville, Plaisance, Luskville (arrêt à l'entreprise familiale Horticulture Latrémouille*), Pontiac, Quyon et Wakefield, voici un bref aperçu de cette agréable escapade.


 
Quyon, petit village situé dans les Collines-de-l 'Outaouais.
 
 
 
Quyon River
 
 
On contemple le doux paysage...
 
En bonne compagnie!
 
 
Notre chemin nous a amené vers Wakefield, village très charmant, où nous nous sommes arrêtés pour prendre le lunch. L'animal fétiche de la place, le Hibou, nous a accueillis.

 
En attendant le lunch, je prends quelques photos de ce sympathique bistro.
 
 
Même si nous préférions manger à l'extérieur, je suis allé fouiner à l'intérieur...
 
 
Quoique l'intérieur était très coquet, il n'était pas difficile d'opter pour la terrasse...
 
 
Quelle vue!...
 
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À découvrir... 
 
*Horticulture Latrémouille
1892 Chemin de la Montagne
Luskville, Québec  J0X2G0
Horticulture Latrémouille

 

 
 
Wakefield
 


lundi 3 juin 2013

Byebye Facebook!

Il y a déjà quelques semaines, j'ai décidé de dire bye bye facebook. Bon, peut-être que dans quelques mois je déciderai de réactiver mon compte, ce dernier relié à un réseau social dans lequel j'avais développé plusieurs liens depuis 2007. Mais honnêtement, ceci me surprendrait. Pour l'instant, je me sens libérée et le mot est plus qu'adéquat! Pour plusieurs petites raisons, je dirais. Ce qui me lassait, c'est lire tous les jours les statuts de plusieurs gens indifférents à ce qui se passe dans la vie d'autrui, focussés à fond sur leur petite vie, cherchant à tout prix le plus d'attention possible, tout en se faisant un plaisir ''d'espionner'' la vie des autres, sans même prendre des nouvelles. Je trouve désolant de constater à quel point les gens en font une dépendance quotidienne. Oui au divertissement, mais non à la perte évidente de temps!..

Nous en sommes vraiment rendus dans l'évolution de nos relations interpersonnelles? Ce réseau incite à la paresse et amoindri, du moins suite à mon expérience, la richesse des relations amicales. Les gens ne se ''donnent'' pas la peine d'écrire des lettres, ou bien des emails personnels, mais simplement d'aller ''yeuter'' la vie des autres en laissant rarement leurs ''traces''...

Les gens repèrent les inconnus, compétiteurs, employés, etc. grâce à ce réseau afin d'obtenir des informations à l'insu de la personne concernée. C'est de la triche, vous ne trouvez pas? Sans doute la drogue parfaite et le paradis virtuel pour les gens trop curieux, les grands mémères, les hypocrites et la catégorie des masochistes qui envient un peu trop le bonheur des autres.

Ceci dit, je ne parlerai pas de la publicité, qui prend déjà une place trop grande dans le monde capitaliste dans lequel nous vivons, mais en plus, qui est de plus en plus présente sur le réseau FB. Désolant mais vrai. Impossible d'avoir la paix, ne serait-ce que lorsque nous voulons nous offrir quelques minutes de divertissement... Le but est de prendre des nouvelles de nos amis, mais c'est la pub qui finit par attirer notre attention, inconsciemment.

Ayant un esprit un brin rebel, je me sens plus libre et détachée (soulagement) du reste de la population, ou pour ne pas dire, du troupeau. Je n'ai plus de FB et je me porte mieux depuis cette libération évidente.

dimanche 26 mai 2013

Née pour vivre et revivre.

Je n'ai pas déménagée dans un coin de nature pour perdre ma vie à la gagner. J'ai dorénavant envie de profiter de la solitude pour m'attarder aux petites choses essentielles de la vie. J'ai donc décidé de faire connaissance avec les locataires du domaine...


Notre amie la chèvre, coqs & poules...



Il semblerait que je ne sois pas la seule à faire leur connaissance...

samedi 25 mai 2013

L'Épuration chez soi

Je lis présentement un livre abordant un mode de vie dans toute sa simplicité, non pas la simplicité volontaire, mais plutôt un style de vie simple et élégant. Ce dernier traite des mille et un objets qui nous rendent esclaves, s'accumulant dans notre demeure, formant ainsi ce que j'appelle un désordre par accumulation. Lorsque nous entrons dans un lieux où une foule de petits objets sont présents, ne vous sentez-vous pas étouffé, de manière consciente ou inconsciente? Soyons honnêtes, certaines demeures nous rappellent la caverne d’Ali-baba ou un marché aux puces!

L'auteure développe donc le fait bénéfique qui est celui de ne s'entourer uniquement d'objets très utiles et que nous adorons. Le principe est celui de se débarrasser de tout ce que nous ne trouvons pas réellement beau, de tout ce qui dépérit tranquillement et de ce qui est mort dans votre demeure. J'ai donc jeté une petite plante tropicale que je m'acharnais à garder en vie après de longs mois. Ensuite, j'ai fait le ménage de mon frigidaire et jeté tous les restants que je savais déjà perdus et non appétissants. Dans le livre, on fait mention du peuple Japonais, car l'auteure y a adopté leur pays. Ces derniers ont mis en branle depuis longtemps des habitudes de minimaliste. Leur vie est plus simple, enrichissante, fonctionnelle, satisfaisante et j'en passe, simplement car ils se sont libérés des objets et gadgets superflus. Avouons-le, le peuple japonais est avancé (de manière générale) par rapport à nous et par rapport à la majorité des pays..!

Plus nous faisons de l'espace pour ce qui est vraiment utile en terme d'objet, plus nous laissons place à d'autres éléments qui se manifesteront tel que - la créativité, l'inspiration, la prise de conscience. J'ai donc rempli une boîte complète d'objets que j'aimais bien, mais que je n'adorais pas, et qui n'avaient pas de place déterminée réelle dans mon chez-moi, ni de côté réellement pratique. Je me suis hâtée à aller à l'hôtel de ville et avant même que je dépose ces biens qui n'étaient plus miens, une employée a jeté un coup d’œil à ces objets. Je lui ai proposé de les prendre si elle le désirait. Elle fut bien heureuse et pour ma part,  ultra heureuse de commencer mon processus minimaliste. 

J'ai eu par la suite, des idées nouvelles de disposition des meubles, et l'espace salon est maintenant épuré, accueillant et reposant, sans tous ces tas d'objets qui puisaient une énergie en moi. Il s'agit en fait du principe du ''moins pour plus''. Très zen, purifiant et efficace. Pourquoi se rendre esclave de la mode ou acheter des vêtements griffés uniquement pour le style? On suggère plutôt de se procurer ce qui sera basique et extrêmement utile à long terme. Douillet et très confortable s'il s'agit d'un meuble ou autre. Économiser que pour l'essentiel, que pour la qualité, afin de vivre dans la satisfaction et dans un environnement épuré. J'adore le concept et continuerai de le mettre en pratique. Je me sens toujours plus légère à l'abandon d'un vieil objet électronique qui ne marche plus, ou d'un bibelot qui ne fait que ramasser la poussière.

Je vous recommande L'Art de la Simplicité, par Dominique Loreau. ''Simplifier sa vie, c'est l'enrichir. Notre société de consommation vous dit le contraire? Ne la croyez plus.''

mercredi 22 mai 2013

L'harmonie-Cas: L'harmonie des accords.

Il semblerait que cela fasse une certain temps que je n'ais pas visualisé ce mot, et une vie que je ne l'ai pas écrit. Je ne me souvenais visiblement plus comment il s'habillait celui-là. Donc, j'ai songé au mot harmonie. Puis, je me suis souvenu: Harmonica. Cet instrument qui nous réconforte lorsqu'on l'entend, après avoir tant attendu son son.

Cet instrument qui nous rappelle plus ou moins une époque que nous avons vécu, tel un souvenir qui nous appartient ''plus ou moins''. Il nous rappelle nos ancêtres et ce qu'ils ont vécu. Pour ensuite développer les forces que nous possédons aujourd'hui grâce à eux. L'Harmonica nous rappelle certainement une ou deux soirées à la Boîte à Chansonniers, entre deux santés.

L'Harmonica - Instrument magique (n.c. & adj.). En plus d'être fortement entraînante et sans faire preuve de trop de rythme, sa mélodie nous rappelle ce qu'est la fraîcheur d'une partie de pêche en mer glacée. L'harmonica, puissant outil de rassemblement. Soit digne de ton nom, Harmonie-Cas.

Sur ce, je vous laisse avec un bon vieux succès de Neil Young, Heart of Gold.

lundi 13 mai 2013

Irish VS Redneck

Nous sommes le 13 mai, suite à une nuit en formation à mon travail, je fus deux constatations déplorables en terminant mon chiffre. La première, qui est à la fois farfelue et classée ''à court terme''  est la suivante: croyez-le ou non, habiter dans le nord implique un climat nordique...Et bien la neige tombait du ciel ce matin ; non-fondante, elle virevoltait avec le vent dans toutes les directions, comme si elle savait elle-même qu'elle n'avait pas lieu d'être en ce demi mois de mai. À mon arrivée à la maison: tout le balcon était blanc- et il l'est encore...!

La seconde constatation est celle qui m'agace toujours un peu plus chaque fois que je me promène dans mon petit coin de nature, sur la route. Comme je n'étais pas à mon meilleur ce matin et moyennement fatiguée de ma première nuit au travail, je me réconforta à l'idée de ne pas croiser de fou au volant cette fois, puisque nous sommes le jour, et en plus, un lundi matin. Détrompez-vous. À ma grande méconnaissance de la chose, je croisa plus d'un redneck sur la route. Vous savez ces rednecks qui se promènent avec leur gros pick-up, avec les phares installés au dessus de leur cabine..? Le titre de ce texte est : Irish VS redneck -  et en cherchant sur Google Images, sous le mot redneck, il m'apparut Irlandais, alors j'ai laissé tomber, puisque ça aurait été de me traiter moi-même de redneck... Alors j'ai pensé me dénicher un autocollant afin de les intimider moi aussi, car à part un autre redneck, qui a suffisamment le sang chaud pour se comporter tel un redneck au moment de régler ses comptes? Ceux qui ont le sang vert, bien sur! Ma prochaine création ou commande sera un collant, avec écrit dessus: Slow down if your a fucking redneck, keep your distance from my back - IM AN IRISH, THANKS.

samedi 11 mai 2013

5 à 7 rural

Petit moment de solitude version ''happy hour'' en compagnie de l'eau et des arbres.
On est certain de pouvoir placer un mot, sans être accaparée par quiconque.
En fait, il n'y a que la beauté de la nature qui me coupe. Le souffle, bien entendu. 


 
 
 
Me, myself and my Miller
 
 

vendredi 10 mai 2013

Du rat au chevreuil...

Le seul animal ''sauvage'' que je croisais en entrant de mon travail lorsque j'habitais Québec était le rat. Que ce soit sur le trottoir ou en déambulant dans la rue, j'en apercevais quelques uns ici et là, au soleil couché, dans les coins où j'habitais ces dernières années -hormis Saint-Augustin-des-Morts dans Portneuf.

Que vois-je, maintenant que j'habite dans les Laurentides -en sortant de mon travail  (qui est un centre hospitalier en hautes montagnes) : un fier chevreuil, sortant du boisé, à quelques mètres de la sortie des urgences. Me regardant, mine de rien, il fit son ''gentleman'' et me laissa la priorité au passage. Wow!
C'est tout de même bien cool de passer du rat d'égouts au chevreuil...!

mardi 7 mai 2013

J'habite maintenant dans l'bois.

Jadis, j’étais une fille de ville. Comment dire, l’énergie que celle-ci me procurait était croissante, tel une sorte d’effervescence qui ne cessait à l’aller et  venue de ma personne dans les rues  de la ville. Vous savez, ce genre de symbiose avec le café à 2,75$ que tu prends le temps de siroter tel une boisson sainte à deux pas de ta sonnette d’appart. La ville sous tous ses klaxons, avec ces gens  bizarres qu’on croise souvent mais à qui on ne parle jamais. On aime bien s’imaginer, qu’il est le cassier de la caisse pop, ou le préposé aux pointes de pizza d’à côté.

Puis on avance dans la vingtaine et on se rend compte, qu’au fond, on redevient nostalgique de notre enfance, où on attendait que les petits oiseaux au levé et peut-être, pour compléter l’ambiance,  avec une odeur de gazon tondu d’la veille au nez. On s’rend compte, qu’au fond, c’était peut-être et probablement, juste un trip, la ville. Bon, ok, un trip qui a duré une douzaine d’années, mais quand même un trip.

On entend souvent parler de la crise de la quarantaine, certes. Mais la crise de la trentaine, elle, en avez-vous déjà entendu parler? Elle se manifeste chez certaine personne, parfois à la fin vingtaine (jusqu’à la mi trentaine, imaginez). Bon, j’ignore s’il s’agit de cas scientifiques prouvés en labo, mais je l’ai personnellement observé dans mon entourage : besoin de changement, élan de confiance, but qui est tout à coup très clair et moyens concrets que tu prendras pour obtenir tout ce dont tu rêves depuis toujours…Ou depuis quelques matins!..

Après le trip de ville, de bars, de soirées arrosées que tu ne saurais énumérer, tout est maintenant clair. La direction sera,  à partir de maintenant, tout autre. Fini le transport en commun, la tournée des grands ducs, les «cover charges», les oreilles qui bourdonnent à côté des caisses de son, les rencontres par rapport et les jasettes nocturnes dans un resto ouvert 24h à 4h du matin. Attention, je ne méprise pas ceux et celles qui ont ce style de vie, puisque j’ai adoré ce dernier, à certaines époques, plus que tout autre style de vie.

J’opte asteure pour le chant du coq plutôt que la sirène de police au réveil. Ok, certains gens doutent de mon choix qui est celui de vivre dans l’bois et prétendent que je me lacerai rapidement de ce style de vie : ils ne comprennent quedal…Aie, (!!) j’ai tu l’droit d’vieillir un peu moi aussi!

Oui, j’préfère asteure les cafés bio où ça sent les épices, avec des toiles fuckées au mur, où ils servent d’la bière québécoise à cinq piastres la pinte, plutôt que les lounges ultra branchés électro où les variétés de cosmopolitains se résument à des noms de villes américaines et qu’ après 3 gorgées, ça t’a coûté vingt piastres (incluant le cover charge et l’extra olive à 2$), et ce, tout en humant les odeurs de parfum à la mode des gens de la place qui se croient à la mode. Bon, ok, c’est peut-être moi qui es out, mais je préfère sauter ce détail urbain.

J’suis pas rendu une «grano» finie pour autant : j’me nourris encore avec des produits animaliers, j’bois encore de la liqueur en mangeant du pop-corn et il m’arrive aussi de manger du pain blanc. En plus, j’suis plus obligé de courir les jardins communautaires pour me faire pousser des tomates! Et que dire du fait que j’remplace l’odeur des égouts par celle des nombreux épinettes.

Bon, ok, les camions à vidanges passent pas souvent dans l’coin, mais c’pas grave, on a trois grosses poubelles au lieu d’une. J’m’ennuyais des vraies friperies, où tu vas payer trois piastres pour un jeans à peine usé, pas vingt-cinq!! (surtout dans une boutique qui ''s’alimente'' au Village des Valeurs)!  Et non, j’suis pas le genre de fille qui a juste des pulls de laine dans son garde-robe.  J’en ai à peine deux. Ou trois.  Je n’ai pas quitté la ville pour la banlieue, ni la campagne. Je l’ai quitté pour vivre dans l’bois et je l’assume! Là où il n’y a que vous et  que la plupart de vos lointains voisins sont présent s une dizaine de fois par année, à leur chalet.  Là où l’eau du robinet  ne goûte pas l’eau d’la piscine.  Vous me direz que tous les gens du village à part celui du dernier rang savent que j’viens d’Québec, pi que j’en avais marre de la ville, et que c’est pour ça qu’suis rendue ici? Ouin, mais eux autres, au moins, ils n’arrêtent pas de me répéter : « tu vas voir, tu vas aimer ça icitte! »

Le pire dans toute cette histoire de coin perdu, c’est que ces  joviaux habitants ne me connaissent même pas,  mais ils ont tellement raison!...
*Ci-haut à gauche, une photo que j'ai prise de notre Bernache sauvage apprivoisée, la ''mascotte'' de la place, affectueusement appelée Saturnin. Elle a fait du domaine sa demeure permanente, et même lorsqu'une volée de bernaches se posent sur le lac, elle se joint à eux une quinzaine de minutes et revient en ses lieux après avoir passé un peu de temps avec les siens sur l'eau. Ses meilleurs amis sur la fermette sont la petite chèvre blanche et le ''terrible'' mouflon (on l'appelle non affectueusement - Ze Bouc!).

jeudi 2 mai 2013

R.I.P. Maya

Le 20 avril dernier, j'ai dû terminer la vie de ma loyale chatte adorée, Maya.
Elle était mon dæmon*, rien de moins.
Elle sentait mes émotions, ma joie, ma tristesse, mes inquiétudes. Elle était mon petit être réconfortant.

Maya était une petite chatte sympathisant avec mes changements d'humeur, comme si elle absorbait mes mauvaises énergies, en me donnant ainsi une occasion de me sentir mieux, après quelques instants passés en sa présence.

Après une décennie à mes côtés, je te dis repose en Paix Maya, a.k.a. Bourrue (p'tit nom que lui donnait Fredo), a.k.a. Ciboulette (p'tit nom que je lui donnais, car elle me faisait penser au chat dans Félix & Ciboulette), a.k.a. Boulette (p'tit nom que lui donnait mon ami Jako).

*Selon Wiki: Un dæmon (prononcer comme le mot français « démon ») est une créature de la trilogie À la croisée des mondes de Philip Pullman.
Dans cette série, chaque humain possède un dæmon, un être de forme animale, qui fait partie d'elle. Le dæmon serait donc en quelque sorte la manifestation physique de l'âme d'un humain. Beaucoup de caractéristiques des dæmons concordent avec certains concepts de psychologie ou d'autres cultures.

mardi 30 avril 2013

Le 3ème Péché

Messir, gente dame - Vous me voyez flattée de cette envie que vous me porter.  Mais sachez que cette faille vous conduira au troisième péché. Ne vous avez-vous jamais posé la question : pourquoi autant désirer la vie d'autrui? Moi, moi, moi je le sais. La vôtre vous ne savez quoi en faire.

J'ai une solution pour ce genre de constatation. Allez à la sale de bain. Regardez-vous dans la glace. Ohé!! Réveillez-vous. Fixez-vous des buts concrets. Prenez des moyens concrets pour y arriver. Écrivez sur un papier ce que vous allez faire pour y parvenir. Arrêter d'envier les autres, d'être jaloux, jalouse. Le mot de la fin. Agissez!

L'ère des parents rois

En ces temps où les enfants rois gouvernent leurs propres géniteurs, je dis bienvenue à une possible et nouvelle ère, celle des parents rois. Il s'agit d'un débat perdu d'avance lorsque j'aborde le sujet avec plusieurs mères. ''Tu n'as pas d'enfant, toi, alors tu ne peux pas savoir c'est quoi, élever un enfant''!

Bon, d'accord, je n'ai pas encore enfanté, mais je profite du peu d'espace ''social'' que je détiens sur mon blog afin de débattre du sujet avec mes fidèles lecteurs et lectrices. Étudiante en psychologie à mes heures, ainsi qu'éducatrice auprès des 0-13 ans à l'occasion, (CPE, écoles, pré-maternelle) je considère que ces éléments sont considérablement crédibles afin que ma théorie soit justement entendue et appuyée.

Elle sera sans doute impraticable par les mamans esclaves de leur(s) rejeton(s), mais au moins, j'aurai fait mon topo personnel sur le sujet qui est, soit dit en passant, une noble cause que je prends à coeur depuis quelque temps. Facile à dénicher le nombre d'articles scientifiques abordant le sujet, soit sur le net, en librairie, bibliothèque,  revues scientifiques, émissions de télévision populaires et j'en oublie.

Dans Psychologie.com, on explique bien que l'enfant roi n'a jamais eu de limites imposées par ses parents, tel qu'ils auraient dû faire dès le jeune âge. Le titre de l'article s'intitule: De l'enfant roi à l'adulte tyran. Le titre en dit long! Le sujet devient alors un adulte ne supportant pas de se faire dire non, et encore moins les opinions et croyances différentes des siennes. Il va jusqu'à avoir un sentiment de toute-puissance et même du mépris face à plusieurs éléments de la vie.

Selon la psychologue Alice Miller, les enfants nés à partir de 1968 et dans les années 70 - sont devenus parents à leur tour et ''refusant les carcans de l’éducation subie, rêvant de donner à leur progéniture ce dont ils avaient été privés : la liberté et l’épanouissement. Ils ont ainsi été surinvestis, surstimulés, adulés et devenus centre de l’attention familiale'' (De l'enfant roi à l'adulte tyran, Psychologie.com)

Le programme éducatif des services de garde du Québec suggère nouvellement une forme de liberté face à l'éducation de l'enfant, laissant place à une forme de créativité. Je site un passage lorsqu'il est mention des périodes de jeu. Qu'il s'agisse de jeu en atelier libre ou d'une activité plus dirigée, ces périodes supposent toujours la présence et, surtout, l'intervention stimulante et démocratique de l'adulte, qui va permettre à l'enfant d'exprimer ses besoins, ses goûts et sa créativité. Mais attention à l'interprétation de ce passage. Lorsque l'enfant décide de laisser libre cours à sa ''créativité'' en tapant sur les autres amis, en ''jouant'' de manière violente ou en tirant les jouets, il ne va pas sans dire que ''l'intervention stimulante'' du parent est de mise. Peu importe l'âge ou le stade de développement, l'adulte se doit d'intervenir lorsqu'il s'agit d'un geste violent, agressif, ou/et qui pourrait nuire à sa sécurité ou la sécurité des autres amis. Qui dit intervenir dit intervention.

La plus grande erreur que les parents font, c'est au moment de l'avertissement, de l'intervention suivant l'acte. ''Si tu refais ceci, tu ne pourras plus jouer avec ton ami''. Alors que fait l'enfant, afin de tester les limites du parent? Il le refait, bien entendu! C'est à ce moment précis que le respect des consignes, ainsi que le respect du parent entrera en jeu. Le parent se doit (même si c'est plus facile de faire l'aveugle) d'intervenir une seconde fois et d'agir en fonction de ce qu'il était entendu lors de l'avertissement.

Si le parent ne respecte pas ses propres ententes, l'enfant ne connaîtra pas les limites, recommencera, et surtout, n'aura pas de respect envers vous et vos paroles - que nous n'avez pas vous-mêmes!  Un enfant se doit de connaître les limites à ne pas franchir, de manière à être encadré, et ainsi jouir d'un équilibre de sa personne. Il respectera ses parents, ses confrères de jeux, ses proches, même si sur le coup de l'intervention, voire la punition, il sera en colère. Ne vous laissez pas surprendre, surtout ne tombez pas dans le piège de la manipulation des enfants. C'est naturel, les enfants usent de tactiques de manipulation, mais c'est à VOUS d'établir les règles et de ne pas y céder, afin qu'il apprenne que ces tactiques ne sont pas gagnantes.

N'oubliez pas l'essentiel : c'est à VOUS de savoir ce qu'il est bon pour son développement et non à LUI. Il n'est pas un roi, ou une reine, il est un enfant en développement. Vous avez son avenir entre vos mains et son futur dépendra de l'éducation que vous allez lui offrir, des limites que vous allez lui enseigner, de l'encadrement que vous allez créer, puis de la sécurité et de la stabilité qui en découlera.


mardi 12 mars 2013

L'appel de la nature

Ça se manifeste lorsqu'on repense à la vie dans toute sa simplicité.
Ça se manifeste suite à une multitude de petites contemplations, réelles ou imaginées,
De ce que la vie pourrait être si tu y vivais, là-bas, en nature
Des matinées de pure détente à observer le paysage de ta fenêtre tout en faisant couler le café

Le paysage qui n'est pas celui d'une cheminée crachant une noire fumée,
Mais plutôt quelques montagnes soupoudrées de blanc, légèrement filtrées du vert intense de leurs épines

Tout en continuant à sentir le bleu du ciel réflété par le blanc pur tel celui d'une robe de mariée,
L'odeur chaude de ma drogue matinale m'apporte le désir d'y inclure l'odeur de rôties bien grillées

Ce qui se manisfeste, brièvement décrit, est un retour aux sources
Entourée par des montagnes, près de cours d'eau et des centaines d'arbres
Je fais enfin place au ressourcement