En cette période printanière, je n'ai qu'une idée, celle de m'émerveiller. Le simple fait de boire une rafraîchissante bière accompagnée d'une lime sur mon balcon, me donne l'impression de sortir d'une prison.
Le bruit de la gadou coulant dans les rues m'apaise tout comme celui des corneilles qui au petit matin me réveillent.
La saison des amours se montre enfin le bout du nez.
L'odeur de fumier dégelé me rappelle que le calver de l'hiver est enfin terminé.
C'est l'temps de pelleter ce qui reste du banc de neige chez le voisin.
Quand tu t'imagines être un enfant jouant à la marelle afin d'éviter des cacas de chien.
Sans oublier les ginos se promenant vitre baissée en faisant exprès de monter la décibelle de leur musique au coin de la rue pour ''impressionner'' les mamzelles.
Le classic des matous rôdeurs et miaulant en chaleur dans les ruelles, fouillant dans les poubelles.
Les premières belles percées de soleil me donnent envie de m'assoir sur une chaise à bronzer et d'observer les bourgeons éclater.
Se faire un plaisir de bousculer les ''spring breakers'' qui envahissent les bars de la Grande-Allée et ce, avec toujours un peu moins de classe chaque année!...
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