lundi 11 juin 2012

Maître à bord.

Le temps est semblable à un ancre coulant au fond de la mer,
Il y repose afin de prendre son souffle et repartir en solidaire.

La vie est son navire, par temps doux, enveloppée d'une douce brise apaisante.
Par temps gris, emportée par les vagues d'une tempête saisissante.

La nostalgie est sa voile. Elle peut nous guider vers des temps heureux.
Tout comme nous porter vers des larges plus brumeux.

L'horizon est son avenir, incertain et indéfini.
Il se dessine au gré de nos soucis, au gré de nos envies.

Nos souvenirs sont sa cargaison.
Nous avons la liberté de la laisser au prochain port si elle ralentit notre destination.
Peu importe sa valeur, si son temps de vie est expiré et que nous doutons de son utilité, d'elle nous devons se délaisser.

Tout ceci sera conséquent de la direction vers laquelle nous naviguerons,
Ainsi que les personnes avec qui nous partagerons ce voyage, cette même destination.

Être maître de sa vie, c'est aussi choisir sa destinée.
C'est laisser derrière soi ce qui nous empêche d'avancer.
Ce qui nous fait perdre notre courage, ce qui nous prédispose à un naufrage.

Le vent dans les voiles, il n'y a qu'un seul capitaine à bord.
Les cartes lui seront superflues pour découvrir des trésors.
Puisque c'est avec son coeur qu'il le pourra et ce, jusqu'à sa mort.